PLAYGROUND : J’aime beaucoup ce que je vois

Une coproduction du Théâtre des Fonds de Tiroirs et de Trois Tristes Tigres
Du 5 au 9 juin à Espace Transmission

Brouiller les limites entre l’art et la vie

Playground : J’aime beaucoup ce que je vois plonge dans les fondations de l’art de la performance, notamment dans le travail des avant-gardes dont on connaît parfois mieux les héritier·ères ou les précurseur·euses (dont Marcel Duchamp et John Cage), que les membres mêmes. Bien avant les succès de Marina Abramović, ces artistes fascinant·es ont repoussé les frontières de l’art, parfois devant des assistances faméliques. 

Ces avant-gardes ont élaboré un terrain de jeu splendide, pour reprendre le titre de la rétrospective de l’association Gutai présentée au Guggenheim en 2013, Gutai: Splendid Playground, et jouèrent un grand rôle dans l’émancipation des femmes artistes dans les arts – que l’on pense seulement au formidable Cut Piece de Yoko Ono. Dans cette période s’est développé un vivier qui a influencé en partie, et sans qu’on le sache toujours, notre conception de l’art et du rôle de l’artiste dans la société. 

Playground raconte certains éclairs créatifs de ces artistes qui ont voulu entrelacer l’art et la vie afin de révolutionner l’un et l’autre. C’est une pièce de théâtre qui rend hommage à l’art de la performance, mais aussi à tout ce qui, dans les œuvres et les démarches des artistes de ces avant-gardes, nous intrigue, nous bouscule, nous repousse et nous attire tout à la fois.