La Détresse et l’Enchantement

Une coproduction de Trois Tristes Tigres, du Théâtre du Nouveau Monde et du Théâtre du Trident

Du 27 février au 10 mars 2018 au Théâtre du Nouveau Monde et du 6 novembre au 1er décembre 2018 au Théâtre Le Trident

L’exceptionnelle humanité de la parole de Gabrielle Roy.

Parue en 1984, un an après la mort de son auteure, l’autobiographie de la romancière Gabrielle Roy n’a cessé depuis de toucher des dizaines de milliers de lecteurs. La vie y palpite avec un irrésistible accent de vérité, entre les éblouissements et la noirceur, entre la plénitude des joies et l’angoisse du vide, entre les incertitudes paralysantes et ces révélations qui changent une destinée entière. Pour déployer pleinement cette parole d’une exceptionnelle humanité, Marie-Thérèse Fortin et l’auteur-metteur en scène Olivier Kemeid ont réalisé un montage théâtral de ces mémoires dont le je, si proche et si émouvant, permet à une comédienne, seule en scène, de recréer toute une vie.

La naissance d’une romancière, voilà ce vers quoi tend tout entier ce récit où l’auteure crée sous nos yeux son propre personnage. Elle raconte son enfance au Manitoba au sein de la petite communauté canadienne-française de Saint-Boniface, son travail d’enseignante dans des villages perdus, sa passion du théâtre qui la pousse à aller en Europe où elle réalise obscurément que sa vocation n’est pas d’être comédienne mais autre chose. Et c’est dans un Montréal gris, englué dans un hiver glauque, alors que la guerre s’apprête à éclater, qu’elle se pose seule, fragile. Pour écrire.

Quand donc ai-je pris conscience pour la première fois que j’étais, dans mon pays, d’une espèce destinée à être traitée en inférieure ?

En reprise au TNM du 22 octobre au 2 novembre 2019
En tournée au Canada du 17 janvier au 7 mars 2020 et du 17 avril au 7 mai 2022

Luc Boulanger, La Presse, 3 mars 2018 :
« Marie-Thérèse Fortin offre une grande performance d’actrice, voire un marathon théâtral qui lui vaudra probablement des médailles au passage ! La comédienne réussit son pari de nous faire réentendre et apprécier la parole importante, unique et limpide de l’auteure de Bonheur d’occasion. » 

Christian Saint-Pierre, Le Devoir, 6 mars 2018 :
« À cette femme paradoxale, en perpétuelle quête de liberté, Marie-Thérèse Fortin offre toute sa conviction. Sur le bord d’un fleuve imprévisible, sous un ciel changeant, elle donne à son personnage une humanité poignante. (…) Sa performance vaut à elle seule le détour. »