Furieux et déséspérés

Une production des Trois Tristes Tigres en codiffusion avec le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui

Du 19 février au 16 mars 2013 au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui

J’ai souvent parlé, dans mes pièces, de ceux qui partent. 
Furieux et désespérés parle de ceux qui restent.

Mathieu, un jeune Québécois, se rend pour la première fois de sa vie au pays de ses ancêtres. Empli d’enthousiasme et de curiosité, il affronte les nombreux obstacles qui jonchent sa route afin de rejoindre le lieu de naissance de son père, au cœur d’une grande ville dont les splendeurs du passé ressemblent de nos jours à des vestiges… Alors qu’il est reçu comme un prince par Béatrice, la cousine de son père, la carte postale vole en éclats lorsque Nora, la fille de Béatrice, et Eryan, un homme d’une autre religion, font irruption dans l’appartement. Participant tous deux au mouvement de révolte qui est en train d’embraser tout le pays, liés par un amour impossible, ils feront plonger Mathieu tête première dans une saison en enfer, qu’on a appelé ailleurs « le printemps ».

Nous n’avons pas de voix Florence
Nous sommes celles qui attendent
Celles qu’on a bafouées humiliées trompées
Et eux ils se présentent comme nos pères
Les vieux de la nation les sages ceux qui savent
Il faut qu’ils partent je vais attendre je ne partirai pas d’ici tant qu’ils ne partiront pas de là
je ne veux plus oublier
Ils finiront bien par finir ceux qui nous ont empêché de commencer

Alexandre Cadieux, Le Devoir, 27 février 2013 :
« Avec Furieux et désespérés, Olivier Kemeid confirme son statut de compositeur dramatique de première force, éminent représentant d’une certaine dramaturgie québécoise en phase avec le monde et ses tremblements. »

Elsa Pépin, Voir, 26 février 2013 :
« Osant un face-à-face avec le pays de ses ancêtres, Olivier Kemeid signe avec Furieux et désespérés une pièce chargée d’émotions sur l’exil et la révolution. »