Une production des Trois Tristes Tigres, du Théâtre Debout et d’Orange Noyée, en codiffusion avec Espace Libre
Du 3 au 19 novembre 2016 à Espace Libre
Les fameux Rachid et Mouloud, deux jeunes de la banlieue française, sont de retour! Croyant réserver un tout-inclus à Charm-el-Cheikh, ils se retrouvent dans un camp d’entrainement djihadiste en Afghanistan. Leur gentil organisateur, qui sera personnifié par un vrai Perse — car Les Lettres arabes s’inspirent des Lettres persanes de Montesquieu — compte en faire des kamikazes, mais Rachid et Mouloud croient naïvement que ce sont des jeux. Ils sont bien contents de devenir artificiers de ce qu’ils croient être un Club Med et de recevoir la mission ultime : faire éclater des feux d’artifice dans une salle de théâtre à Montréal.
Toute ressemblance avec des éléments de la réalité sera bien sûr forcée, grossière et malaisante. Et c’est encore mieux si vous n’avez pas vu Les Lettres arabes 1, vous ne vous créerez pas d’attentes.
Pourquoi écrire ces Lettres arabes ? L’envie de désamorcer la tension qui surgit dès que l’on entend le mot « musulman » ou « arabe ». Dans le vaste creuset de civilisations qu’est devenu le monde, il n’y a pas de guerre de religion, mais des entrechocs – souvent violents – de perceptions culturelles. Face à ces incompréhensions mutuelles, nous avons pris le parti d’en rire, pointant les stéréotypes pour mieux les abattre. Car, ne l’oublions pas, « on est toujours le folklore de quelqu’un d’autre » (Michel Tremblay).
— Comme les Québécois on est ouverts tolérants et accueillants
On peut dire le Québec aux Québécois sans que ça paraisse raciste— Ah d’accord
C’est rusé votre truc!