L’Énéide

Une production de Trois Tristes Tigres en codiffusion avec Espace Libre

Du 29 novembre au 19 décembre 2007 à Espace Libre

Un texte à la fois épique et très personnel qui explore
la trajectoire de « ceux qui courent pour sauver leur vie. »

C’est l’histoire d’une émigration. D’une ville qui brûle. D’un homme qui doit fuir pour survivre. Son père sur les épaules, son enfant à la main, Énée court dans les rues avec les siens afin de s’échapper. Ils trouvent un bateau, partent à la dérive, laissant derrière eux un pays en flammes. Les boat-people ont une longue histoire; Énée errera longtemps sur les mers, à la recherche d’une terre pour son fils. La pièce relate leurs pérégrinations pleines de bruit et de fureur. L’Énéide évoque bien sûr la quête d’un pays, mais avant tout le besoin d’une vie meilleure.

Nous qui venons d’une ville morte
Nous allons fonder le berceau d’un empire universel
L’empire des vaincus des fugitifs des émigrés de la diaspora des errants des exilés
L’empire de ceux qui ont quelque chose de brisé en eux
Le plus grand empire du monde 
 

En reprise et en tournée du 10 mars au 3 avril 2010

Christian Saint-Pierre, Voir, 6 décembre 2007 :
« Ici, les êtres sont humains, trop humains, pour notre plus grand bonheur. Dans les rôles d’Énée et d’Achate, Emmanuel Schwartz et Geoffrey Gaquère sont parfaits, fragiles et solides à la fois. Le reste de la distribution est impeccable. On ne peut que se réjouir de voir la question de l’immigration faire lentement sa place dans la dramaturgie québécoise. »

Michel Bélair, Le Devoir, 4 décembre 2007
« On en est plutôt au show de l’année jusqu’ici, à cette Énéide d’Olivier Kemeid qui m’a littéralement jeté par terre jeudi soir dernier. Laissez-moi d’abord échapper une énormité qui vous situera tout de suite : L’Énéide est du niveau d’Incendies ou même de Forêts de Wajdi Mouawad (…) Ici aussi la scène est nue et le théâtre se montre pour ce qu’il est (…) C’est un peu pour ça que j’écume les salles de spectacle depuis 40 ans.»