C’est ce soir, 29 février 2024, qu’a lieu la première de la reprise de Moi dans les ruines rouges du siècle au Théâtre Duceppe.
Merde à toute l’équipe.
Voyez les splendides images captées par Philippe Brault.
«Pourquoi venir voir la pièce? C’est très touchant. Malgré toutes ces ruines rouges autour, on sort avec une charge d’espoir. Si vous avez besoin d’espoir, venez nous voir!» – Sasha Samar
Duceppe en duplex: entrevue croisée entre le comédien Sasha Samar et David Laurin, codirecteur artistique de Duceppe autour des thèmes au coeur du spectacle Moi, dans les ruines rouges du siècle.
Moi dans les ruines rouges du siècle – Reprise au Théâtre Duceppe
28 février – 30 mars 2024
Billets ICI
Stéphanie devait accoucher le jour de la première de MALDOROR-PAYSAGE, mais contrairement aux habitudes de ses parents, le petit Raphaël s’est présenté en avance. La brave équipe a donc terminé son entrée dans la salle d’Espace Libre sans Olivier à la mise en scène ni Stéphanie à l’assistance. Chapeau à Annie Lalande et Romain Fabre qui ont guidé le ténébreux spectacle vers sa première. 
À partir des Chants de Maldoror de Lautréamont (1869), la pièce présente une fresque de la cruauté, mais aussi de l’imaginaire salvateur. Théâtre de la présence, théâtre de la performance, MALDOROR-PAYSAGE se veut une pièce-paysage dans laquelle des actions multiples se déroulent sur scène. Alors directeur artistique du théâtre de la rue Fullum, Olivier Kemeid choisit de faire un montage des textes du poète maudit et s’inspire des formes modernes de narration (slam, spoken word, voix modifiées) dans son travail avec les interprètes. Présentons-les: Mathieu Gosselin, Pierre Limoges, Jean-François Nadeau, Vincent-Guillaume Otis et Elkahna Talbi.
Et impossible de ne pas souligner, comme à chaque fois qu’il est question de ce spectacle, l’ingéniosité de Romain Fabre, ici concepteur de costumes, qui a joyeusement créé une tête de crapaud avec un simple sac à main.
L’univers est sombre et dense, le beau se mêle à l’horreur, la charge est intense. La pièce semble trop touffue pour les critiques, qui mentionnent un cirque inquiétant et un étonnant bestiaire, mais aussi un foisonnement épuisant et exigeant, difficile à digérer d’un seul coup. Reste que la plupart des papiers mentionnent que Lautréamont n’aurait certainement pas renié la pièce et s’entendent pour dire que ça prenait pas mal de gueule pour monter un tel spectacle. 
: Romain Fabre
Ils étaient tout petiiiiiiiits! En 2004, les jeunes tigres Olivier Kemeid, Stéphanie Capistran-Lalonde et Patrick Drolet qui s’étaient rencontrés sur les bancs de l’École Nationale de Théâtre sont invités par Anne-Marie Provencher à venir créer le premier spectacle de la compagnie à Espace Libre , TOUT CE QUI EST DEBOUT SE COUCHERA. Une pièce sur la mort, sur les comportements des humains face à la mort à travers les âges. Inspirés par la forme éclectique des cabarets qu’ils avaient montés dans les années précédentes, Olivier Kemeid et Patrick Drolet composent un texte qui mêle bouffonnerie et philosophie, l’inquiétant et le vulnérable. Ils interprètent Petit K. et Grand D., techniciens de surface suppléants dans un CHSLD, témoins des derniers instants des premiers mourants, complices dans la brutale expérimentation de l’attente de la fin imminente, solidaires en questions, solitaires en angoisse.
Stéphanie Capistran-Lalonde collabore à la création du spectacle, fait l’assistance à la mise en scène et tient le fort à la régie, surtout pendant les moments déjantés du spectacle, où Drolet et Kemeid jouent notamment des pleureuses italiennes, une Gorgone et, oui oui, le crâne de Vladimir Jankélévitch. À l’époque, Romain Fabre n’est pas encore un membre officiel des Tigres, mais il signe le décor, ainsi que des costumes et des accessoires particulièrement inspirés! Si vous êtes intéressé·es à revoir le spectacle, prière de nous faire parvenir votre lecteur de cassettes V8.
Les tarifs de prévente des théâtres auront bien changé depuis cette pièce, mais pas la nécessité de penser la mort ni de parler des CHSLD.
: Romain Fabre
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Une belle étape s’est terminée pour le projet Playground, le 12 octobre 2023, au Loüable. L’équipe a présenté la plus récente version du projet devant public, testant ainsi l’intérêt et la réactivité des spectateurs à l’art de performance.
Voyez les images du projet dans sa modalité actuelle.
Alors que nos regards sont tournés vers l’Ukraine, cette nouvelle production du succès théâtral Moi dans les ruines rouges du siècle, créé au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en 2012, permet de plonger dans un moment charnière de l’histoire récente de ce peuple résilient, tout en s’offrant «des moments de grande drôlerie et des monologues tragiques d’une beauté sans nom» (Le Devoir).
À la distribution originale s’ajouteront deux interprètes originaires d’Europe de l’Est : Peter Meltev et Aliona Munteanu.
Les billets sont disponibles sur le site du Théâtre Duceppe.
© Danny Taillon
Retour sur notre quatrième laboratoire de création [Playground], autour des mouvement artistiques de performance.
Un grand merci au Théâtre des Fonds de Tiroirs , nos complices, aux différents interprètes, à Projet Casa et Fonderie Darling pour l’accueil.
Nous porterons ces nouvelles quêtes tout l’été durant. 
Photos : Alina Herta
Les bouleversements ont habité nos consciences tout au long de l’année 2021. Inévitablement.
Notre médium artistique s’est vu ébranlé, réformé, mais jamais annihilé.
|Fiers.fières du laboratoire PLAYGROUND, organisé en collaboration avec le Théâtre des Fonds de Tiroirs|
Depuis plusieurs mois, nous furetons les origines de l’art performatif chez les avant-gardes Fluxus & Gutaï.
À notre tour, nous investissons ces terrains de jeu qui favorisent la création et nous tentons de comprendre et/ou de dépasser les frontières conventionnelles de l’art.
Voyez par vous-mêmes un fragment de cette incursion.
Photos du laboratoire Playground, 15 au 18 décembre 2021 Le Lieu, centre en art actuel
Frédéric Dubois
Irdens Exantus
Chloé Gagné-Dion
Romain Fabre
Odile Gagné-Roy
Stéphanie Capistran-Lalonde
Catherine Larochelle
Olivier Kemeid
Alexa-Jeanne Dubé
En mai 2021, Théâtre des Fonds de Tiroirs et Trois Tristes Tigres amorçaient un laboratoire de création autour des racines de l’art performatif, de ses pionniers·ères et du rôle de l’artiste en société.
Ont été explorés les oeuvres-héritage, la notion d’interdisciplinarité, la théâtralité des espaces non-théâtraux, l’art éphémère et bien plus.
Restez à l’affût de ces incursions en suivant notre page Instagram : https://www.instagram.com/troistristestigres/?hl=fr-ca
Photos du premier laboratoire de création, mai 2021.
Crédits : Quinn McMorrow
Lieu : @fonderiedarling
Trois Tristes Tigres x Théâtre des Fonds de Tiroirs. À venir prochainement.
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