CHANSONS POUR FILLES
ET GARÇONS PERDUS
Le Cercle des Tigres Penseurs
s’est réuni le samedi 27 avril 2019 au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui.
Accompagnés de la comédienne Violette Chauveau,
les participants ont assisté au spectacle
Chansons pour filles et garçons perdus.
Une « stonerie poétique imaginée par Loui Mauffette. »
Voici quelques-uns de leurs commentaires.
— RENCONTRE AVEC VIOLETTE CHAUVEAU —
Je suis une personne très curieuse.
ll s’agit pour moi de tenter de vivre toutes les vies.
D’affronter toutes les différences entre les divers modes d’expression de la vie.
J’ai un amour profond pour les mots et me considère privilégiée
d’être parmi des artistes qui ne sont pas là pour prôner l’art mais pour le faire.
J’aime beaucoup les spectacles de Loui Mauffette.
Ils sont très libres et faits avec beaucoup d’amour. Amour des mots et des acteurs.
On y découvre à chaque fois des poètes que je regrette de ne pas connaître,
des paroles stupéfiantes que j’ai risqué d’ignorer.
On ne sent obligé à rien d’autre qu’à s’abandonner et c’est un grand bonheur.
— RÉACTIONS DU GROUPE —
Quelle chaleur se dégage de ce spectacle !
— Danièle B, retraitée
J’aimerais revoir ce spectacle avec ma fille
Lire seule tous ces poèmes me semblerais ardu…
On se retrouve partout dans ces textes.
— Marie B, retraitée
La poésie alliée à la musique vient vraiment me chercher.
Les poèmes chantés me parviennent beaucoup plus
que s’ils étaient seulement lus.
— Lucie L, analyste d’affaires principale
Ça m’a rappelé toute mon enfance.
On se lançait des défis comme ça, en vers,
sensibles au rythme autant qu’aux mots.
Parfois le rythme se sent même quand
aucun des acteurs ne le souligne.
— Myriam de B, traductrice
Je me suis senti comme un petit garçon. J’ai oublié mon âge.
Parfois j’étais dans un film de Fellini.
Il me semble qu’il faut du génie pour écrire de la poésie.
Et la plus moderne, la plus proche de nous, m’émeut davantage.
Le boxeur m’a beaucoup touché !
— Gérard T, avocat et fonctionnaire retraité
Ça m’évoque les bancs de neige de l’enfance,
quand on fermait les écoles
et qu’alors la liberté nous était donnée d’aller jouer dehors.
— Violette Chauveau, comédienne
Le spectacle a quelque chose à voir
avec le désir de faire se rencontrer diverses générations.
L’âge n’y est pas jugé ni compté.
— Michèle G-C, enseignante à la retraite
— À PROPOS DE L’INTERPRÉTATION —
Le thème de la mort, son interprétation, la musique,
c’est très impressionnant !
La performance physique est remarquable.
Ces acteurs sont rudement en forme.
— Marie B, retraitée
Chacun des interprètes est à sa bonne hauteur,
sans éclipser le travail des autres.
Aucune faiblesse, nulle part !
— Almée P, conseillère en éducation
La distribution est en total équilibre.
Tous nous donnent envie de lire tous ces poètes !
— Violette Chauveau, comédienne
Roger Larue est extraordinaire !
Quelle gymnastique physique et mentale !
— Myriam de B, traductrice
Et cette sensualité de Kathleen Fortin,
cette silhouette si émouvante…
Plus elle évolue en scène, plus elle est belle!
— Almée P, conseillère en éducation
Et Mylène est formidable dans son déséquilibre de mariée!
Les enfants sont entièrement à leur place,
n’éclipsant pas du tout les adultes.
— Myriam de B, traductrice
L’interprétation d’Adèle Rheinart
me touche beaucoup !
— Carole C, éducatrice
Les voix de Kathleen Fortin et de Macha Limonchik,
en plus de celle des petites filles
se transformant en vieilles dames inséparables, c’est merveilleux.
Et jamais on ne sent le moindre préjugé.
— Myriam de B, traductrice
— SUR LA MISE EN SCÈNE —
L’éclairage est merveilleux !
Et que dire de cette grosse malle d’où sortent tous les accessoires…
Elle est si évocatrice !
— Almée P, conseillère en éducation
La mise-en-scène et les interprètes m’ont époustouflée !
— Marie B, retraitée
Il y a des moments inoubliables, d’autres un peu naïfs…
J’aime mieux quand on vient me chercher par l’évocation.
— Michèle G-C, enseignante à la retraite
Tant d’interprètes en scène
et on distingue nettement la performance de chacun.
Le non-dit aussi important que la parole.
— Marie B, retraitée
Oui, ces chevauchements des âges, c’est remarquable.
Le personnage d’Adèle, la seule toujours vêtue de la même façon,
est si émouvant. Elle dégage une innocence
et un âge mûr en même temps.
La neige et la plage, la vie montrée sous tous ses aspects…
Ça m’a profondément ému.
— André-Pierre C, retraité, professeur émérite
— AU SUJET DES TEXTES —
Il y est question d’amour et de mort,
de beauté et de terreur.
— André-Pierre C, retraité, professeur émérite
Parfois, c’est on ne peut plus concret,
parfois on décroche, on s’évade,
puis on revient au texte…
— Violette Chauveau, comédienne
Et cette unité malgré
qu’il n’y ait aucune ligne directrice !
— André-Pierre C, retraité, professeur émérite
La plupart des textes parlent de souffrance,
mais ça reste léger.
— Lucie M, cuisinière
C’est parfaitement digeste !
Et j’en aurais pris plus encore !
— Violette Chauveau, comédienne
Aucune saturation, les moments alternent sans cesse
et quels merveilleux instants de sensualité !
— Myriam de B, traductrice
Comment s’est fait le choix des textes?
Sans doute par essais et erreurs, pas autrement.
Et alors une sorte de cohérence non forcée surgit.
— Violette Chauveau, comédienne
— EN CONCLUSION —
J’ai complètement accueilli les élans d’amour, de liberté.
La passion irradiait partout et en moi.
Je sors de là toute remplie…
— Carole C, éducatrice
Comme c’est beau, la langue française!
— Myriam de B, traductrice
Très grand sentiment de bonheur !
Trois heures de poésie, ça pourrait être lourd,
mais pas du tout, loin de là.
— Lucie L, analyste d’affaires principale
Bravo ! Excellent ! Tout le monde doit voir ça !
— André-Pierre C, retraité, professeur émérite
Photos : Valérie Remise